Portrait de rennais : Laurent Lepage

Après avoir inauguré notre nouvelle catégorie de blog « Portrait de rennais » avec Benjamin Ricca, on vous retrouve aujourd’hui en compagnie de Laurent Lepage, 32 ans et graphiste chez La Fiancée du Mekong. Il a accepté de répondre à nos questions pour en découvrir un peu plus sur son métier.

Peux-tu nous présenter La Fiancée du Mekong ?

Existant depuis 1994, l’enseigne pour laquelle je travaille depuis presque 6 ans est une marque de prêt-à-porter et de décoration tournée vers l’imprimé et basée non loin de Rennes. Sa créatrice Pascale Mordret, Malouine d’origine, puise avant tout son inspiration dans ses voyages en réinterprétant les savoir-faire artisanaux pour inventer une mode métissée, féminine et confortable.

D’où t’est venue cette envie de devenir graphiste ?

J’ai toujours été attiré par l’image et sa faculté à transmettre des émotions. Mais je n’avais jamais imaginé en faire un jour mon métier. Tout d’abord, je me suis orienté vers des études en design produit grâce auxquelles j’ai beaucoup appris mais sans pouvoir m’épanouir complètement… C’est en réfléchissant à mon avenir que je suis finalement revenu à mon premier amour : le graphisme.

Après tes études, pourquoi avoir choisi de travailler dans le monde du textile ?

Pour être honnête, c’est totalement par hasard que je me suis tourné vers ce secteur. Suite à une première expérience dans la mode enfant chez Catimini, j’ai découvert un univers créatif et stimulant auquel j’ai rapidement accroché. Avec l’évolution des nouveaux modes de consommation, c’est un environnement en perpétuelle remise en question ! Et c’est ça que j’apprécie, chaque jour est différent et enrichissant.

À quoi tu penses quand on te parle d’Oberthur ?

Oberthur, pour moi, c’est avant tout les calendriers « Almanach du facteur ». Chaque année, quand arrivait la période des étrennes, nous avions le droit aux inoubliables photos d’animaux. Choisir entre des chatons ou des chiots, éternel dilemme de l’enfance !

Quel serait ton produit Oberthur préféré ?

Étant plutôt gourmand, je dirais mon cartable Brisbane, car à l’heure du goûter je ne fais pas semblant… Et comme il faut que je transporte avec moi tout un kit de survie, il me fallait un sac grand, robuste et avec des compartiments.

Mais pour éviter les soupçons de la part de mes collègues, j’y transporte également mon ordinateur portable. Cela me permet de travailler sur des projets personnels pendant ma pause déjeuner.

Quelles sont tes adresses préférées à Rennes ?

S’il y a bien un lieu que j’adore, c’est Lendroit éditions sur la dalle du Colombier pour l’éclectisme de son catalogue et sa large sélection de supports graphiques ! J’aurais même envie de rajouter une mention spéciale pour la série « Terra Incognita » d’Armelle Caron.

Enfin, en bon Breton qui se respecte (passion troquet), il n’y a rien de mieux qu’un petit tour au café-bar O’Rétroviseur. On peut y déguster un verre et une planche dans une déco vintage et décalée.

Et c’est sur ces belles paroles que se termine notre second portrait de Rennais. Un grand merci à Laurent pour son retour d’expérience et sa bonne humeur ! Vous aussi, vous travaillez dans l’univers de la création et êtes basé à Rennes ? N’hésitez pas à nous laisser un commentaire pour participer à notre rubrique.